J’ai fait part vendredi, aux membres de l’association Français du monde-ADFE, de mon intention d’initier cette année un véritable travail sur la mobilité. Nous devons nous intéresser de près tant aux conditions de départ qu’aux modalités de retour de nos compatriotes qui font le choix de vivre à l’étranger.
La mobilité des Français n’est pas une fuite mais une formidable opportunité. C’est aussi une chance pour la France parce qu’elle contribue à améliorer la compétitivité et l’attractivité de notre pays. Pour avoir été expatriée pendant plus de 20 ans, je sais comme la remise en cause de cette évidence par quelques cadres de l’opposition en mal de publicité est déplacée. N’en déplaise à ceux qui chantent la ritournelle du déclin à des fins purement polémiques et qui n’ ont aucune honte à placer leurs intérêts avant ceux de la France: les jeunes qui vont s’établir à l’étranger le font d’abord par curiosité naturelle, par volonté d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles et linguistiques.
D’autres grands projets continueront de nous mobiliser dans les prochains mois comme l’enseignement français à l’étranger dont nous devons assurer la pérennité. 2013 fut une année de conquête de nouveaux droits et d’affirmation du ministère des Français de l’étranger. 2014 sera une grande année électorale avec l’élection des conseillers consulaires, les sénatoriales et les européennes. Aussi, ai-je appelé à l’engagement de chacun pour que les citoyens français qui résident à l’étranger mobilisent autour d’eux et pour que chacun retrouve le chemin des urnes.
L’association Français du monde – ADFE constitue une vraie force militante capable de rassembler bien au-delà de ses rangs, une force légitime et écoutée. Elle porte nos valeurs et j’ai remercié chaleureusement chacun de ses militants pour son implication constante.