La diversité de la francophonie

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 Le 20 mars 1970 la Convention de Niamey était signée par des pays dont l’engagement militant de tous ceux qui l’ont fidèlement promue a permis à la francophonie de s’agrandir et de fructifier. Elle compte aujourd’hui 70 membres qui forment l’Organisation internationale de la Francophonie et qui partagent la langue française. Ce n’est pas la langue maternelle de la majorité des pays représentés mais elle a créé un espace de dialogues, de rencontres et d’échanges qui permettent aux Etats d’essayer de dégager des positions communes.

La diversité des systèmes politiques, des conditions économiques et écologiques vécues inscrivent la francophonie dans la pratique quotidienne de la diversité des cultures. Elle donna d’ailleurs un bel exemple de mobilisation auprès de l’Unesco qui adopta, sous son impulsion, la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Mediaterre, site francophone pour le développement durable qui attire plusieurs millions de visiteurs par an, est un autre exemple de projet commun qui a abouti. Les réussites sont nombreuses mais la plus marquante est sans nul doute ce laboratoire de la diversité et de la solidarité que constitue la francophonie. Un dialogue responsable et fructueux entre les pays est nécessaire pour dessiner un avenir plus équitable, plus démocratique. Ce partage des cultures est aujourd’hui perçu comme un facteur de paix. Les objectifs n’ont pas changé en quarante ans. Ils demeurent vouloir obstinément que la liberté, le progrès, la prospérité et l’égalité ne soient pas le privilège de quelques uns, mais un droit pour tous.

Il semblerait que le combat pour la défense de ces valeurs soit de plus en plus rude. Et puis, il y a cet autre combat celui de la langue française qui véhicule notre diplomatie culturelle, dite d’influence. Il passe par la défense de notre réseau à l’étranger et les beaux outils qui la font vivre, tels nos centres culturels, les Alliances françaises, l’AEFE, TV5 et France 24, RFI. Il ne manque qu’une forte volonté politique qui donnerait enfin les moyens à ce réseau de continuer à faire partager notre langue et nos valeurs avec tous ceux qui y croient encore. Cette volonté nous anime et nous saurons redonner à la culture la place qu’elle mérite au cœur de notre projet.

 

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