Je n’arrive pas à m’habituer à ces décisions qui relèvent du fait du prince et qui sont caractéristiques du mépris et de l’arbitraire avec lesquels ce gouvernement traite ceux qui n’ont pas le bonheur de lui plaire. La décision du Ministre de la Culture de ne pas reconduire Olivier Py pour un second mandat à la tête du Théâtre National de l’Odéon en est un bel exemple.
Depuis sa nomination Olivier Py a porté un projet artistique exigeant marqué notamment par l’invitation de poètes et d’auteurs contemporains, l’ouverture au jeune public et la coopération européenne avec la création d’une association de théâtres qui, dans toute l’Europe, promeuvent la création contemporaine. Ce travail a été récompensé par l’augmentation du nombre de spectateurs et d’abonnés. Il a été unanimement salué par le public, les artistes et la critique.
Nous devons continuer à dénoncer et réprouver ces décisions qui passent inaperçues pour le grand public mais qui restent néanmoins indicatives de la façon dont notre pays est gouverné.