Comment ? Cela signifierait-il qu’elle n’engage que ceux qui y croient ?
Ce sont les tracts du Candidat-Président Nicolas Sarkozy – dont on attend le programme pour la France à seulement trois semaines des élections- qui l’affirment.
Non, Monsieur Sarkozy, la République n’est pas une promesse de campagne. La République, c’est le cadre politique et institutionnel que la France s’est choisie. La République, c’est la référence à notre volonté commune de vivre ensemble, aux valeurs que nous avons fait nôtres.
Oui, c’est un choix. Un choix ouvert à l’acceptation des autres et non au repli sur soi comme semblent le comprendre la Droite et son candidat.
Nicolas Sarkozy le proclame : « Dans [sa] République, il n’y a pas de place pour les droits des minorités, mais seulement pour les droits des citoyens »
Ce qu’il affirme est très grave : le droit des minorités est consacré par l’ONU en 1992, et son principe est contenu dans la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen.
Respecter les droits des minorités, ce n’est pas discriminer. Au contraire, la loi a le devoir de protéger les plus vulnérables et pour ce faire, elle distingue. C’est le cas pour les enfants par exemple. Ne pas prendre en compte les différences revient, en droit, à valider les inégalités de fait.
Le programme de François Hollande vise à assurer une réelle égalité des droits.
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