Soutenir nos entreprises sur les marchés extérieurs, œuvrer à la mise en place d’un cadre de régulation européen et international favorable à leurs activités, attirer vers notre pays des investissements étrangers créateurs d’emplois, c’est oeuvrer au redressement de notre économie. Voilà la diplomatie économique telle que la définit le ministre des affaires étrangères.
Soutenir nos entreprises, cela passe par la promotion de la mobilité et le soutien aux expatriés.
Pour cela nous devons accompagner les projets et lever tous les blocages au départ comme au retour. Nos compatriotes seront des acteurs de la reconquête des marchés, du développement de nos exportations et de l’innovation de nos entreprises. Lorsqu’ils s’expatrient, ils donnent un chance de plus à notre pays de peser dans le monde globalisé qui nous entoure.
Pour entreprendre cette démarche, il nous faut mobiliser tous les acteurs concernés, créer une synergie qui permettra d’avoir une vision globale et d’avancer dans la réflexion et les propositions.
En tant que ministre chargée des Français de l’étranger, j’estime de mon devoir et je considère cela comme une mission prioritaire de veiller à mettre la dimension économique au cœur de mon action. A ce titre je m’attache, lors de mes déplacements à l’étranger, à rencontrer systématiquement les acteurs économiques. Je m’y attache également en France.
C’est dans cet esprit que, la semaine dernière, j’ai rencontré Mme Marion Guillou (présidente du conseil d’administration de Polytechnique), M. Bernard Ramanantsoa (directeur général du groupe HEC) et M. Laurent Batsch (président de Dauphine), ainsi que des représentants du MEDEF autour de Catherine Minard (directrice des affaires internationales) : il s’agit de mettre notre action au service des entreprises et inciter chacun à un engagement constructif dans ce sens.