Nous commémorons le 10 mai la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions. Cette date a été adoptée à l’unanimité par le Sénat en 2001.
Avec cette loi, la France faisait face à est son histoire. C’est une condition de la démocratie, et, comme l’a souligné le président de la République, la condition de notre unité. (Le discours du président de la République ici).
Ce devoir de mémoire ainsi que les valeurs fondamentales qui le guident sont à l’origine d’actions concrètes de la France, notamment dans le cadre de son action diplomatique.
En commémorant la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, notre pays rappelle également que de nombreuses personnes, dans le monde, sont encore victimes de la traite et des pires formes d’exploitation.
La France est activement engagée dans la lutte contre ces for;es modernes d’esclavage. Elle appelle notamment à la ratification universelle du protocole additionnel à la convention de Palerme qu’elle a signé en 2000 et ratifié en 2002. Cet accord international vise à prévenir, réprimer et punir la traite des êtres humains et à mettre en œuvre des instruments visant à lutter contre ces crimes.
La France soutient l’initiative globale pour lutter contre la traite des êtres humains qui regroupe et coordonne les actions des organisations internationales, ainsi que le plan d’action mondial des Nations unies contre la traite, lancé en 2010 et qui a créé un fonds pour l’assistance aux victimes.
La France est également partie aux différentes conventions de l’Organisation internationale du travail sur le travail forcé et à la convention internationale des droits de l’enfant, dont l’un des protocoles concerne la traite des enfants.
En ce 10 mai, je tenais à rappeler que, loin de la contrition, le devoir de mémoire participe d’une France moderne, consciente des souffrances du passé et activement engagée pour les combattre aujourd’hui.