A Brasilia, cette "capitale de l’espoir" décrite par André Malraux en 1959, j’ai passé une journée riche de rencontres et de manifestations. J‘ai ouvert la semaine de la Francophonie à l’école diplomatique de l’Itamaraty, l’Institut Rio Branco, en présence des élèves diplomates et des ambassadeurs francophones. Le Brésil, membre de la Communauté des Etats de Langue Portugaise (CPLP) et la France, avec ses 77 partenaires de l’OIF, ont des intérêts communs et des valeurs partagées à promouvoir: diversité culturelle, multilinguisme, démocratie, état de droit, lutte contre les violences et discriminations dont les femmes sont encore trop souvent victimes… En lançant le programme Français sans frontières aux côtés du ministre brésilien de l’Education, M. Païm, nous renforçons les liens qui nous unissent et donnons l’occasion à plusieurs milliers d’étudiants brésiliens du programme Science sans frontières d’effectuer une partie de leur cursus en France, seconde destination des étudiants brésiliens à l’étranger. Je souhaite que ces échanges se renforcent davantage encore. Il faut également que plus d’étudiants français poursuivent leurs études au Brésil, dans des universités et des instituts de premier plan.
Vous trouverez ici mon discours d’ouverture de la semaine de la francophonie.
Vous trouverez ici mon discours de lancement Français sans frontières.
Dans le cadre de la préparation du dispositif diplomatique et consulaire français à la Coupe du monde de football, je me suis rendue au centre de commandement fédéral des opérations de sécurité, avec l’ambassadeur et le député des Français de l’étranger pour la circonscription Amérique latine Sergio Coronado. Le dispositif qui nous a été présenté est impressionnant de modernité et de compétences. Les services brésiliens — police fédérale, police civile, police militaire, infrastructures — se préparent activement et avec tout le sérieux nécessaire à organiser cette grande fête du football. Le stade Mané Garincha de Brasilia, entièrement rénové, est susceptible d’accueillir l’équipe de France pour les 8e ou les 1/4 de finales. Ce stade est à la dimension de l’évènement Mondial. Il suscite ici à la fois l’enthousiasme de la population et un grand sens des responsabilités pour ses dirigeants. Avec le Secrétaire général de l’Itamaraty, l’ambassadeur Eduardo dos Santos, nous avons fait le point sur la préparation de cet évènement. Nous avons convenu de maintenir une relation étroite à tous les niveaux. Les Brésiliens sont heureux d’accueillir mes compatriotes et de pouvoir leur offrir les meilleures conditions possibles de séjour. A l’ambassade de France, j’ai constaté combien nos équipes se mobilisent autour de l’ambassadeur Denis Pietton. Tous font preuve de dévouement et de sérieux pour faire face à toutes les difficultés susceptibles de se présenter. Un guide du supporter sera bientôt mis à la disposition des quelque 40 000 Français qui sont attendus pendant la période de la Coupe du monde de football, avec tous les conseils utiles à leur voyage au Brésil. Je termine cette journée en regrettant de ne pouvoir profiter davantage de cette ville si particulière où l’horizon semble plus lointain et le ciel plus immense que partout ailleurs.