L’européanisation des partis politiques, et notamment du parti socialiste, est l’un des thèmes qui me tiennent tout particulièrement à cœur. En tant que Sénatrice, représentante des Français à l’étranger, j’ai tenu à mettre en place et animer un atelier qui permette de discuter librement de la place que les partis politiques réservent à l’Europe dans leur organisation interne.
À mes côtés se trouvaient Peter Friedrich, membre du Bureau national du Parti Social-Démocrate allemand (SPD) et Ministre des affaires européennes et internationales du Baden-Württemberg, ainsi que Nicolas Leron, jeune président d’Euro-cité. C’est l’étude de ce think-tank progressiste, Européaniser les partis nationaux, qui nous a fourni le point de départ du débat.
S’il est nécessaire de considérer nos questions politiques à l’échelle européenne, il semblerait que les partis socialistes européens soient souvent incapables d’établir des contacts entre leurs militants issus des différents partis européens et créer des passerelles entre les projets qu’ils mènent à bien.
A la sortie de cet atelier, nous n’avons pu que constater que beaucoup de travail restait à faire : à titre d’exemple, M. Friedrich était le seul européen, responsable politique invité et présent à l’Université d’été.
Toutefois, cette vérité a confirmé la particularité de ce qu’est La Rochelle : chaque participant a pu rapporter avec sincérité l’histoire de ses tentatives, échec ou espoir sur la signification de « faire de la politique en commun ».
N’hésitez pas à écouter l’enregistrement de cet atelier en cliquant ici.