Tous étaient présents; militants, ministres, sympathisants et élus, tous étaient réunis en cette fin de semaine du mois d’août dans la petite ville charentaise de la Rochelle, siège traditionnel de l’Université d’été du Parti Socialiste.

Le débat était au rendez-vous tout autant que la chaleur : l’ambiance estivale battait son plein et sans trace de formalisme. La Rochelle aura en effet été la scène de débats passionnés ; c’est bien la preuve que depuis des années l’Université d’Eté reste un lieu de formation et d’échanges, de contact entre élus et militants, garantie du bon fonctionnement de la démocratie représentative.

L’UEPS est avant tout une université ; le chercheur et le politique y ont dialogué librement, répondant aux questions d’un public intéressé, mais intransigeant. Sous l’œil critique des nombreux intellectuels conviés, tant par les élus que par la Fondation Jean Jaurès, il a été question d’Europe, des régions, de République et de climat, thèmes que la Gauche affectionne particulièrement.

Les séances plénières ainsi que les ateliers ont permis de réfléchir aux thématiques fondamentales et à leurs articulations : si l’égalité reste le fondement du pacte républicain, il faut que la République sache s’ouvrir à l’Europe, son premier partenaire et premier allié afin de mener tous les combats dans le secteur de l’environnement. Le souhait d’une Europe accueillante, écologiste, sociale et socialiste doit être partagé par tous ceux qui étaient présents et à l’écoute à La Rochelle.

L’Université d’été, impertinente et chaleureuse nous a stimulés, piqués, enfin satisfaits, car comme il est bon d’arriver à dialoguer, il est bon de voir que nous sommes capables d’agir ensemble.