La COP21 réunit aujourd’hui 150 dirigeants autour du climat, de l’écologie et de la planète dans laquelle nous voulons vivre.
Nicolas Hulot a rappelé cette semaine que la conférence climat de l’ONU est surtout "un sommet pour la paix. Des décisions prises à Paris nous pouvons conditionner la paix […] La gravité de la situation doit responsabiliser les chefs d’Etat. Le climat ce n’est pas un problème environnemental, c’est une crise de société, économique, culturelle, il faut redéfinir une vision […] les bons sentiments ne vont pas suffir".
"Avec le climat, vous ajoutez une inégalité à l’inégalité, et dans un monde où tout se voit désormais, vous ajoutez à cette inégalité une humiliation insupportable, qui peut ensuite être instrumentalisée: le fatalisme des uns peut nourrir le fanatisme des autres".
Les catastrophes écologiques détruisent des vies, des économies et plongent les populations dans la pauvreté, l’instabilité et les conflits. Je rejoins donc totalement l’envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète dans son discours, le véritable enjeu de la COP21 est d’avancer vers un monde de paix.
Comme je l’ai dit lors de mon intervention vendredi dans le cadre de la discussion générale sur l’aide Publique au Développement : chacun des plus de sept milliards d’individus vivant sur notre planète doit pouvoir prendre sa part au développement planétaire en faisant valoir à son juste prix ses biens et son travail, doit pouvoir apporter les richesses de sa culture et de son intelligence. Tous aspirent à un monde plus juste, plus viable, plus équitable parce qu’ils savent que cela est possible et qu’ils y voient le formidable progrès qui en résulterait pour l’humanité toute entière.
Je parlais du rôle de la France… mais jusqu’au 11 décembre, le monde entier sera face à ses responsabilités. Pour cette raison, nous tous, parlementaires, citoyens, attendons beaucoup des échanges, décisions et solutions qui marqueront, je l’espère, la conférence.