Dès le lendemain des, attentats, le 14 novembre, le président de la République avait fait le choix de l’Unité nationale. Il a voulu dépasser les frontières partisanes. Toutefois, quatre mois plus tard il a choisi de retirer le projet de loi de révision constitutionnelle. Cette réforme avait pour objectif d’intégrer à notre texte fondamental « l’état d’urgence» et « la déchéance de nationalité pour les criminels terroristes condamnés ».
Je me réjouis qu’il ait pris en compte les réactions suscitées par la proposition de déchéance surtout auprès des binationaux. Cette modification constitutionnelle aurait ainsi créé deux catégories de Français. Plus de cinq millions de Français sont ainsi soulagés.
Le Chef de l’Etat a pris acte du refus de la droite de modifier notre constitution là où la gauche avait fait le choix du compromis national.