Après la dépénalisation de l’homosexualité en 1982, et l’ouverture du PACS en 1999, la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe votée le 23 avril 2013 a constitué une avancée sociale majeure pour notre pays. Il faut souligner qu’elle est aujourd’hui largement acceptée dans l’opinion, malgré des contestations résiduelles, et qu’elle a permis la célébration de quelque 26 000 mariages civils pour des couples de même sexe en trois ans.
L’année suivante, nous avons voté l’allongement du délai de prescription des infractions (injure, diffamation et provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence) à caractère homophobe ou transphobe sur celui des autres discriminations, en le portant de trois mois à un an.
Fin 2015, le ministère de l’Education nationale a lancé une campagne importante de lutte contre les violences et les discriminations homophobes à l’école et d’accompagnement des victimes. Un service d’écoute et d’aide pour les victimes et témoins d’actes ou de comportements d’homophobies, assuré par les professionnels de SIS-Association, est accessible depuis un portail d’entrée unique sur le web www.education.gouv.fr/contrelhomophobie. Ce service est disponible sept jours sur sept de 8h à 23h et accessible dans l’hexagone au 0 810 20 30 40 ou par mail. Quelques mois plus tôt, c’était le ministre des Sports qui avait élaboré une campagne contre l’homophobie.
Nous pouvons être fiers du chemin parcouru depuis le début du quinquennat pour l’égalité des droits mais nous avons encore des progrès à réaliser.