Comme lors de mon dernier déplacement au Proche-Orient, je voulais également rencontrer nos amis à Bethléem. Ce fut autour de Tony que nous avons, avec Iskandar, Anton et Patricia – que j’ai été ravie de retrouver – parlé de la paix, réalisable dans deux Etats autonomes ou un Etat dans lequel chacun a sa place. J’ai malheureusement observé que les murs sont de plus en plus nombreux et de plus en plus hauts. Ils instillent certainement un sentiment de sécurité mais divisent et séparent ceux qui ont vocation à vivre ensemble. C’est plutôt en se connaissant mieux, en se respectant mutuellement et en tentant de bâtir un avenir commun que la paix s’imposera d’elle-même.