Je suis heureuse de pouvoir rencontrer tous les ans les amis des sections des Pays-Bas que ce soit à Amsterdam, La Haye ou Rotterdam. Je partageai ainsi, l’année dernière, les vœux que l’ambassadeur était venu présenter aux Français d’Amsterdam, ce nouvel ambassadeur Laurent Pic dont j’ai eu l’occasion d’apprécier la rigueur, la disponibilité et l’intelligence politique. Cette nouvelle visite m’a permis de retrouver les conseillers consulaires Catherine Libeaut et Hélène Degryse, le député Philip Cordery, les amis Pascale, Guillaume, David, Marion, Vanessa, Christophe et Julie, les consuls honoraires, professeurs des écoles et représentants de l’association FLAM et fondations francophones actives auprès de notre communauté ainsi que notre nouvel ambassadeur Philippe Lalliot et la consule générale Anne Genoud. Cette dernière avait rassemblé les représentants de la communauté pour fêter sa prise de fonction. Il manquait Hélène Le Moing qui a fait un excellent travail de conseillère consulaire mais qui, pour des raisons professionnelles, a mis fin à son mandat. Alexandra Berbain la remplace.
J’ai souhaité, à l’occasion de ce court déplacement, faire le point avec les élus et les personnels sur la vente de l’institut et l’activité consulaire. Celle-ci reste soutenue avec ses 25 000 Français enregistrés et plus de 800 000 touristes. Notre communauté est active, jeune et mobile. L’aide à la formation et la recherche d’emploi avec notamment la fondation Avenir Emploi Pays Bas joue un rôle utile et important.
La vente du bâtiment l’Institut français programmée depuis plusieurs années, devrait finalement avoir lieu. Je le regrette, comme chaque fois, et je pense ici à Lisbonne ou à Vienne. Vendre son patrimoine est souvent une réflexion à courte vue qui qui tend à affaiblir notre présence diplomatique, économique ou culturelle. Ces ventes sont d’autant plus regrettables qu’une gestion plus dynamique et parfois originale (je pense à l’institut français à Berlin) permettrait de valoriser notre patrimoine immobilier au lieu d’être obligé de le céder. L’Alliance Française, quant à elle, devrait assurer la continuité de l’enseignement français dont la demande est forte dans cette ville ouverte où se créent de nombreuses écoles de langue privées.