Ces quelques jours passés au pays du Cèdre m’ont permis de retrouver le très charismatique Amel et la visite de son association ont confirmé la nécessité d’appuyer les projets d’aide à l’éducation des femmes et leur émancipation par l’apprentissage et une certaine autonomie financière. Avec lui et son travail, toutes les nationalités se rencontrent, apprennent à se connaître et vivre ainsi ensemble.

La réunion avec nos cinq conseillers consulaires Jean-Louis Mainguy, Denise Revers-Haddad, Fabienne Blineau-Abiramia, Charles Kenna et Ghassan Ayoub m’a permis d’apprécier leur engagement auprès de leurs concitoyens. Le conseil consulaire fonctionne très bien et la question sécuritaire est traitée de façon exemplaire. La consule, Madame Cécile Longé, a mis à profit son temps au centre de crise du Ministère pour développer un logiciel qui mérite d’être partagé dans l’ensemble du réseau.

Notre Ambassadeur, Emmanuel Bonne, a réuni autour de lui les chefs de service et nous avons abordé la question centrale de la francophonie et de notre présence éducative exceptionnelle avec nos 41 écoles homologuées, les 11 établissements qui ont le label Franc’Education et les 57 000 élèves qui choisissent l’enseignement français. Nous devons cependant en prendre soin si nous ne voulons pas la voir très rapidement dépassée en investissant notamment dans la formation et en offrant une offre technique de qualité. 

Ma visite au salon du livre de Beyrouth – sur le thème de lire en arabe et en français – avec les amis Hadi et Walid a débuté avec des représentantes de l’association francophone de journalisme. Nous avons longuement échangé sur la place des femmes dans cette profession et dans les divers secteurs d’activité en France et au Liban. Même constat, même combats !!

J’ai retrouvé des visages connus au stand de l’AEFE et de l’Institut Français avant le partage de quelques mets libanais savoureux avec les amis.