Je me suis rendue sur le porte-avions Charles de Gaulle avec mes collègues de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Le porte-avion avec son système de combat, son groupe aérien embarqué et son escorte, a une capacité militaire exceptionnelle. Il contribue à la protection de notre pays par sa maitrise de l’espace aéro-maritime. C’est aussi un outil au service de notre coopération diplomatique. Capable d’opérer avec nos alliés, il a un rôle fédérateur notamment au niveau européen au travers de ses déploiements. Depuis son premier engagement opérationnel après les attentats du 11 septembre 2001, le Charles de Gaulle et son groupe aéronaval a eu un engagement constant jusqu’à sa mise à quai en 2016 : en Afghanistan (en 2001, 2002, 2004, 2006, 2007, 2010), en Libye (2011), en Irak ou en Syrie (2015, 2016).
Nous avons été accueillis par le capitaine de vaisseau, Marc-Antoine Lefebvre de Saint Germain, commandant du Charles de Gaulle ainsi que par le Vice – amiral d’escadre Jean-Philippe Rolland. J’ai rencontré quelques-uns des 1692 personnels à bord. Je voudrais en particulier saluer les 230 femmes qui y opèrent à tous les niveaux. M’étant rendue sur le bateau en 2017, j’ai constaté les travaux réalisés depuis ma visite.