Luttons contre les mutilations sexuelles féminines

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Le 6 février marque, chaque année, la journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Ces mutilations sont des interventions qui consistent à altérer ou à léser les organes génitaux de la femme.

L’excision reste encore très répandue dans de nombreux pays. Présente dans 29 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, elle est malheureusement une pratique courante dans certains pays asiatiques comme en Inde, en Indonésie et certains pays autochtones d’Amérique Latine.  En France, on estime qu’il y aurait 53 000 femmes excisées (chiffre de 2004).

L’excision exposent les femmes à des problèmes de santé chroniques pouvant entraîner la mort mais aussi à des difficultés quotidiennes dans leur vie sexuelle et affective.

Les mutilations sexuelles féminines ou génitales, sont reconnues au niveau international comme étant une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Elles sont souvent le reflet de sociétés inégalitaires et discriminatoires. La croyance selon laquelle cette pratique tendrait à diminuer n’est absolument pas vérifiée face aux retours de pratiques très conservatrices et religieuses.

Très engagée auprès de l’association « Excisons, parlons-en », j’avais signé lorsque j’étais ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, une charte de soutien pour rappeler mon engagement quotidien envers cette cause. Je continue et continuerai à me battre contre cette pratique et à encourager tous les collectifs qui informent, sensibilisent et luttent contre cette violence envers les femmes.


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