Barcelone, la ville qui ose avec Gaudi, ses centres de recherche, ses universités, son quartier olympique, pleine d’énergie et de soleil. J’y ai retrouvé avec plaisir notre consul général, Cyril Piquemal, et nos conseillers consulaires, Renaud Le Berre, Philippe Ogonowski, Pierre-Olivier Bousquet, Pascal Bourbon, Stéphane Etcheverry, et Raphaël Chambat, vice-président du conseil consulaire. Nous avons discuté des projets suivis par le consulat notamment les échanges d’élèves d’écoles hôtelières entre Toulouse et Barcelone, les projets STAFE, le service « emploi » promu par l’UFE, la situation politique catalane et les problèmes créés par les blocages des camions, le mandat des conseillers et son articulation avec le poste.
Globalement, la communauté française est jeune, active et la qualité du service de santé et du service social la fidélise. Ceci explique la dynamique de nos établissements français et de la demande pour d’autres structures d’accueil, telle l’association Mozaik qui reçoit les enfants d’une douzaine de familles, à partir de deux ans. Sa présidente, Christel Lefebvre, développe également des activités après les classes afin de rassembler les enfants de familles francophones.
Ce déplacement étant concentré sur la question de l’enseignement du français, j’ai, à la fois, visité mais surtout rencontré l’équipe pédagogique et les représentants des parents d’élèves (APE) autour du proviseur du Lycée français de Barcelone, Monsieur Duthel.
Nous avons visité la belle école Ferdinand de Lesseps, plus ancienne école française de la péninsule ibérique, établissement conventionné qui s’arrête au CM2, avec sa directrice madame Joubert-Schwab. Il existe d’autres écoles homologuées autour de Barcelone dont l’existence témoigne de la forte demande de la part des familles pour notre enseignement de qualité. Ces deux établissements offrent un environnement d’apprentissage privilégié aux élèves tout autant qu’un cadre privilégié d’enseignement pour les professeurs.
Au vu de l’annonce du doublement des apprenants français, il est très important de permettre la formation des futurs recrutés locaux, si nous ne voulons pas voir baisser le niveau d’enseignement et donc les résultats des élèves. Nous avons également beaucoup parlé du rôle du Lycée français comme pôle de formation. Nous avons évoqué les problèmes liés à la mise en place de la réforme du baccalauréat et du changement de statut des professeurs.
J’ai été heureuse d’observer combien en trois ans, l’association Aledas que j’avais aidée à se lancer grâce à la réserve parlementaire, a trouvé sa place auprès des familles dont les enfants ont besoin d’un accompagnement particulier. Ce sont aujourd’hui onze « Aides à la vie scolaires (AVS) » qui suivent treize élèves. Nous devons progresser encore pour avoir une école vraiment inclusive et je salue particulièrement l’engagement de la présidente de l’APE, Marta Climent et son équipe.
En fin de journée, nous avons rencontré les amis autour d’Eric Maas pour un regard croisé sur la politique et les amis de Français du Monde/ADFE autour de sa présidente, Emmanuelle Gauthier, pour échanger avec nos compatriotes, engagés dans tous les domaines d’activité : Barcelone Accueil, l’association « la Langue de Molière », « les Mamans à Barcelone », la santé, les anciens combattants et le Souvenir français, l’art et la « Galeria Fauchery » auquel s’est joint Carles Marti Jufresa qui représentait le Président du sénat.
La remise des insignes de Chevalier de l’ordre national du mérite au consul général adjoint, Julien Perrier, en présence des principales associations de la communauté française m’a permis de féliciter ce grand serviteur de l’Etat à la carrière exceptionnelle et retrouver ainsi Jean Nessins, ancien conseiller AFE, qui lui a remise.