La loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 votée par le Parlement avait prévu une montée en puissance graduelle du budget des Armées, conformément à la volonté du Président de la République de renforcer la souveraineté de la France et de l’Union européenne.
D’une part, la crise sanitaire mondiale de Covid-19 a mis en évidence notre dépendance à l’égard de pays tiers, d’abord en matière sanitaire révélée par la pénurie de masques à laquelle nous avons été confrontés, ainsi qu’en matière digitale mise en lumière par notre usage contraint d’outils numériques étrangers.
D’autre part, si les crédits alloués à nos Armées étaient réduits ou une nouvelle fois ponctionnés, dans une perspective court-termiste d’économies budgétaires, cela aurait comme triple conséquence néfaste de mettre en péril leur capacité à renouveler des équipements arrivés en bout de course, d’affaiblir notre autonomie stratégique et de freiner la relance de notre économie. Il est en effet essentiel de continuer à soutenir notre industrie de défense, qui repose essentiellement sur la vitalité d’un réseau de PME, et dont les innovations irriguent le secteur civil.
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