Jeudi 7 mai, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat a auditionné le directeur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), Olivier Brochet.
En tant qu’oratrice du groupe Socialiste et Républicain, j’ai d’abord souhaité lui réitérer le soutien de notre groupe à l’égard de ce service public si important à l’étranger, que nous avons également manifesté à travers nos amendements aux deux derniers projets de lois de finances rectificatives.
Ma première question portait sur l’aspect budgétaire. D’une part, je l’ai questionné sur la répartition des crédits débloqués par le plan d’urgence du MEAE entre les différents établissements. En effet, il a été annoncé que tous les établissements homologués, sans distinction de statut, seront susceptibles d’en bénéficier. Je lui ai demandé sous quelle forme l’octroi de l’argent public serait fait à des établissements partenaires privés, sous forme de prêts ou bien d’aides qui leur seront accordées. Il serait bon qu’elles soient alors adossées à des principes de bonne gestion, de transparence des comptes et de dialogue social. D’autre part, je l’ai interrogé sur l’estimation de l’augmentation des demandes de bourses supplémentaires et sur l’impact budgétaire qui en résultera. Le plan d’urgence a prévu une rallonge de 50 millions d’euros. Cette année, l’AEFE a reçu un nombre accru de demandes d’homologation d’établissements scolaires, ce dont nous nous réjouissons. Or, chaque établissement homologué a naturellement droit à une enveloppe de bourses pour soutenir les familles. Compte-tenu de cette potentielle augmentation du nombre de boursiers, je lui ai demandé quel sera le montant nécessaire à prévoir dans le prochain budget 2021.
Ma seconde interrogation concernait l’aide aux programmes FLAM (Français langue maternelle). Face à la réduction de l’enveloppe allouée à ces programmes au sein de l’AEFE, puis à la suppression des crédits du dispositif de soutien au tissu associatif des Français de l’étranger (STAFE) à hauteur de 1,92 million d’euros, je lui ai fait part de mes inquiétudes sur le devenir de ces associations, pourtant essentielles à nos communautés françaises.
Retrouvez ci-dessous la vidéo de mon intervention :