En tant que Vice-Présidente du Sénat, j’ai eu le plaisir, le 7 juillet dernier, de déambuler avec l’organisatrice, Christine Kerdellant, de l’exposition « l’industrie vue du ciel » affichée sur les grilles du Luxembourg jusqu’au 29 juillet, en présence des nombreux partenaires de cette exposition.
Voici le discours que j’ai prononcé à cette occasion :
Monsieur le Sénateur, Mesdames et Messieurs,
Je tenais en quelques mots à vous remercier pour votre présence aujourd’hui. C’est pour moi un grand honneur, en ma qualité de Présidente de la délégation en charge de l’événementiel au Sénat, de vous accueillir en ces lieux, dans le salon Napoléon, avec mon collègue Guy-Dominique Kennel, membre de la commission de sélection des expositions.
La crise sanitaire que nous avons traversée a contraint chacun d’entre nous à repousser bien des choses qui nous sont chères et a bouleversé nombre de certitudes que nous avions. Au Sénat, outre les travaux législatifs, c’est notre politique culturelle qui a dû être ajournée ou annulée : je pense en particulier aux concerts sous le kiosque à musique et aux expositions au Pavillon Davioud et à l’Orangerie. Plus généralement notre politique événementielle a été affectée par l’épidémie : nous avons dû ainsi repousser nos rencontres citoyennes avec les jeunes lycéens (dire un mot si vous souhaitez).
Ces manifestations culturelles ou citoyennes ne sont certes pas au cœur de l’activité du Sénat mais elles contribuent fortement, à mes yeux, à son rayonnement et à son ouverture sur l’extérieur.
Elles ne seraient pas possibles sans le concours de partenaires solides et engagés. L’Usine Nouvelle est de ceux là et je tiens à remercier Mme KERDELLANT [1] à qui je céderai la parole dans un instant.
Malgré les circonstances, il était essentiel de rendre hommage à cette très belle exposition dont l’inauguration aurait dû intervenir au mois d’avril dernier.
En 1999, le public découvrait la remarquable exposition intitulée « la Terre Vue du ciel » de Yann-Arthus BERTRAND. 20 ans plus tard, ce même public était cette fois invité à un exercice similaire mais avec un objet différent : l’Industrie. Ces deux positions se tendent la main à travers le temps : Terre et Industrie sont en effet intimement liées tant les enjeux de développement durable sont au cœur de la politique industrielle de notre pays.
Par sa nature même, cette exposition nous invite à prendre du recul sur un sujet essentiel pour l’avenir de notre pays. Sans doute faut-il prendre un peu de hauteur pour combattre certains stéréotypes et mieux voir ces hommes et femmes qui font la fierté de nos fleurons industriels français et que vous incarnez aujourd’hui. Sans doute faut-il prendre un peu de hauteur pour réaffirmer la nécessité de renforcer les secteurs industriels de pointe et l’urgence des relocalisations de nos productions.
Je disais que cette pandémie nous a bouleversés car elle a fait évoluer nombre de nos convictions ; elle doit continuer de nous faire réfléchir. Aussi, nous sommes ravis de vous annoncer que nous avons décidé de prolonger jusqu’au 31 juillet cette exposition afin que, comme nous tous ici présents, les passants puissent s’arrêter pour prendre un peu de hauteur.
Je vais maintenant laisser la parole à Christine Kerdellant qui est pour beaucoup dans cette exposition.
Je vous remercie pour votre attention.
[1] Directrice des rédactions de L’Usine Nouvelle, initiatrice de cette exposition
et le lien vers le dossier de presse : http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/evenement/grilles/Industrie_vue_du_ciel/L_industrie_Vue_du_Ciel_-_Expo_Jardin_Luxembourg_Dosser_Presse_BD.pdf