Ce texte prévoyait un « réajustement » de 20 milliards d’€ mais qui ne prenait pas en compte le deuxième confinement que notre pays traverse actuellement. Même s’il ne devrait pas y avoir de 5ème projet de loi de financement rectificatif, nous aurions aimé que le gouvernement tienne compte de ce que le conseil scientifique déclarait comme inexorable, à savoir l’apparition de cette deuxième vague. Notre groupe a regretté, par la voix de notre chef de file à la commission des finances, Rémi Féraud, que ces aides supplémentaires, bien qu’utiles, ne soit pas suffisamment ciblées sur les entreprises et les Français les plus durement touchés.
Nous déplorons également que tous nos amendements aient été balayés d’un revers de main. Ils allaient dans le sens d’une plus grande solidarité. A savoir, la prise en charge totale du chômage partiel jusqu’à 2,5 SMIC, une augmentation de 100 € par mois du RSA.
Ces mesures auraient dû être financées. Notamment quand on sait qu’au titre du PLFR3, seuls 9 milliards sur les 20 prévus ont été dépensés.
Pour l’ensemble de ces raisons nous avons voté contre ce texte qui ne tient malheureusement pas assez compte de la situation de grave crise sociale que traverse notre pays.