Les 13 et 14 octobre derniers, je me suis rendue à Bruxelles afin d’assister à la conférence annuelle « State of Europe » organisée par le think tank Friends of Europe et consacrée cette année au bilan de la gestion de la pandémie de Covid-19 , la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ayant elle-même consacré une partie importante de son discours sur l’état de l’Union en septembre à cette question.
Au cours de la plénière du 14 octobre, j’ai pris la parole pour souligner que les actions entreprises par l’Europe sur la scène internationale sont d’une bien moins grande envergure que celles d’autres acteurs (par exemple en matière d’exportations de vaccins). Si l’Europe se fait dans les crises – selon la formule de Jean Monnet – , elle ne les met pas suffisamment à profit sur la durée, de sorte que chaque avancée est suivie d’une stagnation, voire d’un recul. L’Europe doit avoir le courage de se prendre en charge car elle en a les moyens et sa nécessaire autonomie ne doit pas être perçue comme une volonté de se distancier de ses partenaires mais comme une détermination à défendre ses propres intérêts, qui ne coïncident pas toujours avec ceux de ses partenaires.
En outre, ce déplacement m’a permis de mener un indispensable travail de contact et d’échanges avec les autres participants à la conférence mais également en dehors de ce cadre, avec le monde politique belge et la communauté française à Bruxelles.
Ainsi, j’ai pu rencontrer au Parlement fédéral André Flahaut, député socialiste belge et ancien ministre de la Défense, avec lequel j’ai discuté de la défense européenne.
J’ai également rencontré quatre des sept Conseillers des Français de l’étranger qui étaient disponibles lors de ma courte visite à Bruxelles – Mme Cécilia Gondard ; Mme Isabelle Wandelst, M. Jérémy Michel et M. Anthony Bisch – afin d’échanger sur les problématiques qu’ils suivent au quotidien et sur l’exercice de leur mandat.