Je me suis rendue à Istanbul à l’occasion du 12e séminaire annuel de l’Institut du Bosphore, think tank qui consacre ses travaux au développement et au renforcement des relations franco-turques en rassemblant différentes personnalités d’horizons très divers.
Dès mon arrivée, j’ai rejoint la première session du séminaire ouverte par l’ambassadeur de France, Hervé Magro et Orhan Turan, président de la Tüsiad, l’association turque de l’industrie et des affaires qui a créé l’Institut du Bosphore en 2009. S’en est suivi un premier débat général autour du renouveau des relations entre la France, la Turquie et l’Union européenne.
Le lendemain, les travaux ont commencé par différentes tables-rondes. La première portait sur une « Europe géostratégique » à laquelle prenait part notamment Sylvie Bermann, ancienne ambassadrice de France et actuelle présidente du Conseil d’administration de l’IHEDN, Pierre Vimont, ancienne ambassadeur de France et actuel chercheur associé à Carnagie Europe, ainsi que Fatih Ceylan, ancien ambassadeur turc et actuel président du Ankara Policy Center.
Pour ma part, j’ai participé à la deuxième table-ronde sur « La France et la Turquie à l’heure des changements« , aux côtés entre autres de Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, et Emre Erdogan, directeur du département des relations internationales de l’Université Bilgi d’Istanbul. Un débat qui a été animé par la journaliste correspondante du Monde, Marie Jégo. Au cours de ces discussions, j’ai dressé l’état des relations bilatérales et évoqué les pistes de développement pour les améliorer de manière pérenne dans un contexte géopolitique mondial en perpétuel mouvance.
Ce séminaire s’est conclu par un troisième débat lors du déjeuner au cours duquel a été questionné la transition verte face à la crise énergétique.
J’ai ensuite rencontré au consulat de France les conseillers des Français de l’étranger Florence Öğütgen-Heilbronn et Michel Jauberty. En présence des équipes consulaires, nous avons évoqué la situation des Français établis dans la région, les aides accordées, le rôle du conseil consulaire, la question toujours aussi récurrente des visas mais également le contexte géopolitique et sécuritaire à haut risque. La journée s’est terminée avec Marie-Rose Koro, conseillère des français de l’étranger et quelques amis qu’elle avait réunis.