J’ai signé la proposition de loi constitutionnelle portée par la sénatrice Mélanie Vogel visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception. Le texte modifié propose la phrase suivante, à insérer à l’article 66 de la Constitution : « La loi garantit l’effectivité et l’égal accès au droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Je salue son adoption à l’Assemblée nationale et regrette que le Sénat n’ait pas voté en sa faveur lors de son examen le 19 octobre. Ce texte doit maintenant obtenir l’aval du Sénat, indispensable pour une réforme constitutionnelle. Toute proposition de loi constitutionnelle doit en effet être votée dans les mêmes termes par les deux assemblées. L’inscription du droit à l’IVG pour toutes les femmes françaises est encore malheureusement un parcours semé d’embuches.
Lors de l’examen du projet de loi de finances 2023, j’étais également cosignataire d’un amendement pour soutenir le rapatriement de nos concitoyennes française à l’étranger, là où l’avortement est impossible. A l’heure où le droit à disposer de son corps régresse aux États-Unis, en Hongrie, en Pologne, nous devons continuer à défendre ce droit fondamental pour toutes les femmes et pour toutes nos compatriotes quel que soit l’endroit où elles habitent. La clandestinité à laquelle elles sont forcées est dangereuse. C’est aussi un devoir de solidarité envers les plus précaires.