Nous avons débattu en séance, mardi 30 mai, de la proposition de loi portée par Évelyne Renaud-Garabedian, Jean-Pierre Bansard et leurs collègues visant à reconnaître et soutenir les entrepreneurs français à l’étranger (EFE). A cette occasion, j’ai pris la parole pour réagir aux articles constituant ce texte de loi dont l’objectif final est de leur délivrer un label permettant de les identifier comme acteur économique de notre pays et relai essentiel de nos savoir-faire et de notre richesse à l’étranger.
Ces entrepreneurs français participent au rayonnement de la France dans le monde et renforcent les liens sociaux en tant qu’employeurs, à l’image des 500.000 Français directement employés par ces entreprises. Ils partagent les savoir-faire et la diversité de notre patrimoine et contribuent aux échanges interculturels comme en témoigne les 69% d’entreprises entretenant un partenariat avec une entreprise française à l’étranger. Il était donc temps de reconnaître cet engagement et ce rôle moteur joué dans l’attractivité française.
J’ai également soutenu l’amendement porté par mon collègue Yan Chantrel, dont je suis cosignataire, afin d’inclure dans le comité d’identification des EFE les conseillères et conseillers des Français de l’étranger qui, en tant qu’élus de proximité, connaissent les problématiques locales et sont parfaitement habilités à procéder à ce travail d’identification tel que le prévoit l’article 3 de la loi de 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France. Leur présence dans ces comités viendrait ainsi reconnaître leur rôle de représentant des Français de l’étranger et renforcer leur légitimité et leur champ d’action.