En commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, j’ai demandé à Sébastien Lecornu de clarifier un point de la LPM portant sur la concomitance du développement d’équipements majeurs et le renouvellement de la dissuasion nucléaire. Est-ce réaliste financièrement de pouvoir tout faire en même temps ? L’engagement de ces crédits ne va-t-il pas se faire au détriment des petits programmes ?
De plus, j’ai attiré son attention sur les remontées que nous font parvenir les industriels de défense sur les difficultés qu’ils ont à trouver de la main d’œuvre qualifiée et compétente (ouvriers spécialisés, techniciens, ingénieurs). Ne serait-il pas temps de promouvoir l’attractivité des métiers de l’industrie de défense et d’avoir une mobilise générale des ministères autre que celui du Ministère des Armées ?
Enfin, j’ai souhaité rappeler que la France n’a aucun ambition hégémonique. Notre présence en Afrique est là pour répondre aux besoins de nos partenaires. Beaucoup nous reprochent d’être sur le continent uniquement pour nous-mêmes. A l’avenir, il nous faut marteler le vocabulaire de partenariat et de coopération. Cela fonctionne à l’image de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme basée à Abidjan, que j’ai visitée la semaine passée.