J’ai été interpellée par Vincent Sadeque, conseiller des Français de Djibouti, sur le déroulement du conseil consulaire qu’il préside relatif aux bourses scolaires (CCB1) dans la circonscription. Plusieurs dysfonctionnements ont été notés.
En effet, d’une part, les dossiers des demandeurs de bourses n’ont pas été transmis aux membres du conseil consulaire dans les temps impartis par le chef du poste diplomatique ou consulaire. D’autre part, la commission nationale des bourses pour Djibouti a ajourné 125 demandes et refusé 25 autres au motif que les dossiers auraient été incomplets alors même qu’ils ont tous été constitués en présence d’un agent consulaire chargé des affaires sociales. Ce nombre important d’ajournement ou de refus fait craindre aux familles que ce motif soit un moyen utilisé afin de faire coïncider l’enveloppe des besoins du poste avec l’enveloppe de référence de CCB1 ; pratique pourtant proscrite par l’AEFE.
Par ailleurs, le conseil consulaire en format bourses scolaires ne s’est réuni qu’une seule fois au cours duquel seulement une trentaine de dossiers ont pu être étudiés sur les 155 présentés. L’instruction dispose pourtant que le conseil consulaire en format bourses scolaires se réunit au moins deux fois par an.
Enfin, il apparaît que les procès verbaux des conseils consulaires des bourses ne sont plus publiés sur le site de l’ambassade depuis 2019 contrairement à ce que, là aussi, prévoit l’instruction.
Face à ces observations, j’ai interrogé le sous-directeur de l’AEFE chargé de l’aide à la scolarité, Laurent Sisti, afin d’apporter des solutions et avoir sa position sur la requête de Vincent Sadeque de demander la reconduction de l’ensemble des bourses accordées l’année passée.
Retrouvez l’intégralité de mon courrier ci-dessous, également envoyé à l’ambassadrice de France à Djibouti, Dana Purcarescu, et à la directrice de la DFAE, Pauline Carmona :