Mon déplacement à Berlin

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Je me suis rendue à Berlin avec une délégation de 15 parlementaires issus des commissions de la défense de l’Assemblée nationale et du Sénat pour une visite bilatérale à la rencontre de nos homologues allemands du Bundestag. Nos échanges ont porté sur les enjeux de défense et la coopération franco-allemande, notamment sur le programme du MGCS (Main Ground Combat System, programme franco-allemand de char du futur).

Nous avons dans un premier temps rejoint l’ambassade de France pour un entretien avec l’ambassadeur François Delattre et l’attaché de défense, le général de brigade Franz Chapuis. Puis, nous avons échangé avec Werner Frank, membre du directoire du groupe KNDS, leader industriel européen dans la défense terrestre.

Nous nous sommes ensuite rendus au Bundestag pour une réunion avec la députée et présidente de la commission de la défense allemande, Marie-Agnes Strack-Zimmermann, des députés représentants des principaux partis politiques ainsi que le chef d’état-major de l’armée de terre, Pierre Schill, et son homologue allemand, Andreas Marlow.

Nous avons conclu cette mission par une visite du commandement des missions territoriales de la Bundeswehr, Julius-Leber-Kaserne. Le général de corps d’armée André Bodemann, commandant du TerrFüKdoBw, et le général de brigade Tilo Maedler, chef d’état-major du TerrFüKdoBw, nous ont présenté la structure et les missions du commandement des missions territoriales de la Bundeswehr.

La diplomatie parlementaire a tout son rôle à jouer quand les enjeux sont aussi importants tels que celui de maintenir la paix sur le continent. La relation avec le partenaire allemand est complexe parce que nos objectifs sont différents, notre vision du développement de la défense européenne l’est tout autant. Il est nécessaire de mieux se comprendre pour construire une base de confiance. La signature de traités ne suffit pas. La présence française est forte au niveau de l’exécutif français avec de nombreuses visites ministérielles et le dialogue est intense. Sachons prendre en compte la position allemande et avoir envie d’avancer ensemble.



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