J’ai effectué mon premier déplacement du mois de février à Rome, pour participer à une conférence organisée par l’Institut pour les relations économiques France-Italie (IREFI) et le Centre d’étude et de prospective stratégique (CEPS) au Sénat italien sur les relations franco-italiennes en matière de défense depuis le traité du Quirinal.
Quelques jours seulement après m’être rendue au Bundestag à Berlin avec des collègues sénateurs et députés pour y rencontrer nos homologues allemands, j’ai noté un contraste – pas uniquement climatique – entre des relations franco-allemandes teintées d’ambivalences et des relations franco-italiennes qui ont le potentiel de se renforcer et devenir plus étroites et stratégiques pour l’avenir de l’Europe.
Nos travaux ont débuté par une introduction de Maurizio Gasparri, sénateur et vice-président du Sénat, Martin Briens, ambassadeur de France en Italie, Matteo Perego, sous-secrétaire d’État à la défense, Fabrizio Maria Romano, président de l’IREFI et Loïc Tribot La Spiere, délégué général du CEPS.
J’ai été invitée à intervenir lors de la première table-ronde consacrée à notre coopération dans le cadre de la défense européenne, aux côtés du général Carmine Masiello, sous-chef d’état-major de la défense et de l’amiral Pierre Vandier, major général des armées. J’ai abordé la dimension politique de notre relation, qui gagnerait à être renforcée pour donner de l’élan à une coopération qui fonctionne très bien sur les plans militaires et industriels, compte-tenu des multiples convergences en matière de vision stratégique et d’objectifs qui rassemblent la France et l’Italie.
Lors de la seconde table-ronde, axée sur les perspectives industrielles et technologiques – qui a réuni Antoine Bouvier, conseiller du président du groupe Airbus, Nicolas Chamussy, directeur général de Nexter, Emmanuel Chiva, délégué général de l’armement, Claudio Graziano, président de Fincantieri, Stefano Pontecorvo, président du groupe Leonardo et Luciano Portolano, secrétaire général de la défense et directeur national des armements – je suis revenue sur la question de l’autonomie stratégique de l’Europe, qui est un objectif partagé et inscrit dans l’article 3 du traité du Quirinal qui lie nos deux pays depuis 2021.
Ces rencontres entre partenaires européens sont essentielles, d’abord parce qu’elles nous permettent de mieux nous comprendre et d’appréhender nos attentes respectives, ensuite parce que le contexte géopolitique qui nous entoure nous commande d’être solidaires et de défendre la paix.
J’ai profité de ce passage à Rome pour faire le point avec les conseillers des Français de la circonscription – Gaëlle Barré, Carole de Blesson, Olivier Spiesser et Olivier Lebel – m’entretenir avec Anne-Julie Gil, présidente de l’association FLAM Rome sur le site de la Villa Strohl Fern au lycée français Chateaubriand et retrouver les membres de la section FdM-ADFE autour de la présidente Janine Archer.