En septembre dernier, j’ai questionné la ministre de la culture Rima Abdul-Malak sur les difficultés rencontrées par les librairies françaises à l’étranger. En effet, plusieurs faillites ont été observées dans de nombreux pays. Ces établissements sont contraints, pour survivre, d’augmenter les prix des livres en raison des frais de transport, de douane, d’édition ainsi que des taux de change. Par ailleurs, les délais de livraison très longs participent à la discrimination de ces établissements qui voient leurs clientèles se tourner vers les plateformes numériques.
Je me réjouis de la réponse qui indique, entre autre choses, que le ministère de la culture allait lancer tout prochainement une étude sur la situation économique des librairies françaises à l’étranger, afin de mieux appréhender leurs modèles économiques et leurs spécificités et de pouvoir adapter au mieux son soutien. Par ailleurs, les ministères de la culture et de l’Europe et des affaires étrangères vont initier, en 2024, une vaste concertation de l’ensemble des acteurs qui prennent part à la diffusion du livre français à l’international. Cet exercice doit permettre de procéder à un bilan de l’action menée, d’étudier la stratégie de l’État en matière de promotion et de diffusion du livre français à l’étranger et de proposer une adaptation, le cas échéant, des dispositifs d’intervention existants.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité de la réponse à ma question écrite ou en cliquant ici :