En qualité de présidente du groupe d’amitié France-Caraïbes du Sénat et au regard des actualités, j’ai interrogé mercredi 3 avril le gouvernement sur la situation politique et humanitaire extrêmement préoccupante en Haïti.
L’île est aujourd’hui au centre d’un cataclysme politique et humanitaire sans précédent. Quel pays pourrait résister à l’assassinat de son président Jovenel Moïse, en juillet 2021, à une Assemblée nationale vide depuis plus d’un an et à la démission du 7ème premier ministre en l’espace de 4 ans ? Les gangs font aujourd’hui la loi. L’an dernier, 8400 civils ont été tués et 1700 autres blessés.
Qu’attendons nous pour répondre à l’appel des Nations Unies de déployer une force internationale pour protéger la population et créer les conditions d’une reprise du processus démocratique ?