La deuxième édition du « Printemps de la 9e circo » était organisée cette année à Rabat. Cet événement est l’occasion de rassembler les membres de différentes sections de Français du Monde du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest dont celles du Maroc mais aussi du Bénin, de Côte d’Ivoire, du Mali, du Sénégal et de Tunisie. Étaient également présents de nombreux conseillers des Français de l’étranger ainsi que les parlementaires de la région : le député Karim Ben Cheikh et mes collègues du Sénat Yan Chantrel et Mathilde Ollivier.
Pendant ce week-end, nous avons échangé autour de nombreux ateliers thématiques sur la santé et la protection sociale, la sécurité, le bien-vieillir, l’enseignement à l’étranger ainsi que les pratiques associatives des sections de Français du Monde dans la circonscription. Ces échanges contribuent à renforcer les liens entre nos compatriotes établis dans cette région du monde mais aussi permettre des retours d’expérience pour développer le tissu associatif.
Nous avons également discuté avec les personnels recrutés de droit local de l’Institut français de Rabat afin de mieux appréhender la spécificité de leur statut et les contraintes auxquelles ils peuvent être confrontées.
Durant ce séjour, j’ai rencontré la secrétaire internationale de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Khaoula Lachguar, en présence de Cécilia Gondard, conseillère des Français de Belgique et première fédérale de la Fédération des Français à l’étranger du Parti socialiste, et Abdelghani Youmni, conseiller des Français de Casablanca.
S’est tenue, par ailleurs, une conférence passionnante sur les relations entre la France et l’Afrique avec Julien Durand de Sanctis, professeur assistant à l’Université internationale de Rabat.
Nous avons également été à la rencontre du personnel de l’Association marocaine de soutien et d’aide aux personnes trisomiques (AMSAT) qui prend en charge plus de 350 personnes porteuses d’une trisomie 21, de la naissance à l’âge adulte, et apporte un soutien actif aux familles. Acteur de référence en matière d’inclusion, ses actions s’articulent autour de leur maintien dans leur milieu, de rééducations spécifiques, de l’intégration scolaire et de l’élaboration, avec les adolescents et les familles, d’un projet de vie réaliste, autonome et épanouissant.
Enfin, j’ai retrouvé quelques amis marocains, dont Mohamed Zidouh, membre de la Chambre des conseillers et président du groupe d’amitié Maroc – France, qui était à Paris quelques jours avant dans le cadre d’une rencontre avec le groupe d’amitié du Sénat.