J’ai participé les 10 et 11 février au Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle qui s’est tenu à Paris.
J’ai tout d’abord assisté à des tables-rondes sur l’intelligence artificielle dans le domaine de la défense. Incontournable avec ses forces et ses faiblesses, l’IA permettra d’inscrire durablement nos Armées dans le 21e siècle pour faire face aux défis de demain. L’ambition de la France : devenir la première puissance militaire de l’IA en Europe et dans le top 3 mondial.
Aujourd’hui, l’IA constitue un outil immense d’accélération dans la collecte de données et la prise de décisions militaires. La stratégie en matière d’intelligence artificielle de défense vise ainsi à répondre au défi de la souveraineté dans ce domaine et à être performant sur les volets de l’IA des opérations, l’IA embarquée et l’IA organique.
Malgré tout, les enjeux d’éthique et de droit ne doivent pas être oubliés dans cette nouvelle ère technologique. Car il s’agit avant tout de construire une intelligence artificielle régulée et responsable qui se subordonne à l’humain. Les États et les armées doivent trouver un point d’équilibre entre maîtriser à leur avantage ces nouvelles technologies, ne pas se laisser dépasser par des adversaires divers, tout en évitant « la fuite en avant où plus rien ne serait contrôlé » comme le rappelle l’amiral Pierre Vandier.
Par la suite, j’ai participé à la Soirée « Make it (A)I-conic » organisée au ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Rassemblant des acteurs politiques, parlementaires, entrepreneuriaux français mais aussi étrangers, venus du monde entier, il a été notamment annoncé la création du plus grand data center au monde à Cambrai, dans le Nord.
Etaient également présents de nombreux chefs étoilés dont Guy Savoy. L’IA est partout dans nos vies, même dans la cuisine permettant de développer la protection des aliments, prolonger la durée de consommation, améliorer les temps de cuisson, etc. Les arts culinaires font partie de l’image que la France envoie à l’étranger avec des traditions très ancrées comme la gastronomie mais dont l’excellence culinaire qui n’est pas figée et évolue avec la technologie.
Enfin, à la Station F, dans une ambiance d’effervescence intellectuelle et bouillonnante d’énergie, se tenait un Business Day pour une déambulation à la rencontre des startups. J’y ai rencontré une jeunesse française engagée pleine d’énergie et de volonté qui a envie de faire avancer le pays en repoussant les frontières de l’impossible. Ces startups développent ainsi l’IA dans tous les domaines : le juridique, le partage des connaissances dans l’éducation, l’énergie, l’environnement, etc.
